D’après Rabbi Eliezer, il existe quatre sortes de femmes sur lesquelles on applique le dine de dayane chaatane et non pas celui de meete lé-ete :
1) la femme qui n’a jamais eu de règles (betoulate damime)
2) la femme enceinte
3) la femme qui allaite
4) la femme ménopausée
Dans cette vidéo, nous allons nous concentrer sur les deux premiers cas. Quant aux deux derniers, nous en parlerons dans notre prochaine vidéo.
Catégorie : Talmud
Pages 8A et 8B du Traité Nida (2/2)
Comment la Guemara a-t-elle pu affirmer qu’il n’y a pas d’autres cas où la Halakha suit l’avis de Rabbi Eliezer, en dehors de ceux déjà cités dans la page 7B, alors que notre page relate les cas du refus, de la hala et de la sève ?
Le Rav Yonathan Seror nous fait part de la réponse apportée par la Guemara à l’avis de Rabbi Yehouda au nom de Chmouel et à l’avis de Rabbi Elazar.
Quant à la comparaison entre le Traité Orla et celui de Cheviite, la Guemara apporte deux réponses afin de faire correspondre la michna de Cheviite d’après l’avis de Rabbi Yeochoua.
Pages 8A et 8B du Traité Nida (1/2)
Dans cette page recto/verso, la Guemara nous rapporte trois cas de figure supplémentaires dans lesquels la Halakha suit l’avis de Rabbi Eliezer :
– le refus de la femme mineure de concrétiser son mariage
– la hala
– la havdala de motsae chabbat
Cependant, un quatrième et dernier cas ne suit pas l’avis de Rabbi Eliezer : il s’agit du statut de la sève d’un fruit de orla.
Dans son commentaire, le Rav Yonathan Seror présente chacun des cas dans les détails, une façon de donner du sens aux différents avis émis par nos sages.
Pages 7A et 7B du Traité Nida
Dans le cas de la femme qui a un cycle fixe, tous les avis s’accordent pour dire que le dine est dayane chaatane.
Mais dans le cas où la femme n’a pas de cycle fixe, Rabbi Eliezer et Rabbi Yeochoua sont en controverse pour savoir quand est-ce qu’on applique le dine de dayane chaatane et non pas celui de lémafréa.
Selon le premier, il s’agit de la vierge, de la femme enceinte, de celle qui allaite et de la ménopausée. Et selon le second, c’est seulement la femme vierge qui est concernée.
La michna nous dit que la Halakha suit le premier avis, celui de Rabbi Eliezer.
Quant à la Guemara, elle nous rapporte trois autres cas dans lesquels la Halakha suit également l’avis de Rabbi Eliezer.
Retrouvez le commentaire du Rav Yonathan Seror pour mieux comprendre de quoi il s’agit.
Pages 6B et 7A du Traité Nida
Au sujet d’une pâte destinée à être prélevée de sa Hala, quand est-ce que le dine est-il le même que celui de la Hala ?
Quant à la femme qui est probablement devenue impure rétroactivement, si elle entre en contact avec cette pâte, dans quel cas l’intervention de cette femme pose-t-elle problème ?
Le Rav Yonathan Seror répond à ces questions pour le moins complexes dans cette vidéo.